La ville de Hadjout en pleine déliquescence

Tipaza

C’est un constat effarant. En effet, la ville de Hadjout qui était jadis une cité où régnait la tranquillité publique, vient de se réveiller brutalement dans une espèce de tourbillon où le laisser- aller est devenu monnaie courante. Dès son élection, cette APC avait pour l’ensemble de la commune un grand espoir, compte tenu que la grande majorité des élus venaient de l’ancien club de l’USMH. Mais au fil du temps, cet optimisme s’est vite effrité, laissant place à des tiraillements internes, bloquant ainsi toutes initiatives pour relancer les multiples projets en instance.

Ainsi, la majorité des élus s’est liguée contre le maire en refusant de se réunir avec lui, ce qui a, par ricochet, bloqué l’ensemble des services de l’Assemblée. Cette situation a perduré durant des mois, ce qui a entraîné un retard considérable quant à l’étude des dossiers en instance. Mais le plus grave, cette conjoncture a engendré de nombreuses complications qui ont affectés la vie sociale des habitants. Parmi ces anomalies, il convient de signaler le manque flagrant d’éclairage public mettant ainsi la santé des riverains en danger, car les délinquants agissent dans ces quartiers la nuit pour ne pas êtres repérés. En outre, un phénomène, et non des moindres, s’est greffé sur ces lacunes avec l’apparition d’oiseaux (Héron) qui ont occupés des dizaines et des dizaines de Ficus centenaires sur l’ensemble de la ville.
Il y a lieu d’indiquer que la fiente de ces volatiles se sont multipliés dangereusement menaçant ainsi l’équilibre environnemental de la ville. Ces excréments très acide entraînent inéluctablement la mort du végétal. Ce Ficus centenaire a de tout temps embellit la ville, mais hélas, une grande partie de ces arbres est en état de dégradation avancée. Tout le long des rues, le Guano a envahi totalement les trottoirs dégageant ainsi une forte odeur âcre acide et délétère qui fait fuir la population. Par ailleurs, depuis déjà une semaine des monticules d’ordures ménagères ornent allégrement les rues de Hadjout permettant aux rats, mouches moustiques et cafards de se ravitailler sans être inquiétés. Nous avons aussi recensé le problème des voitures qui stationnent sur les trottoirs sans pour autant alarmer les propriétaires arrogants qui ne respectent en aucune manière les règles établies.
De ce fait, nous nous demandons ce que fait la police pour déloger ces voitures et, le cas échéant, les verbaliser pour non-respect du stationnement. Cette même police qui a en son sein une police de l’environnement, que fait-elle pour agir ainsi que le mouvement associatif et l’ensemble des responsables locaux, y compris la cheffe de daïra qui est la première responsable devant de tels abus ? Sur un autre registre, toutes les routes de la ville sont dans un état lamentable, les nids de poules sont omniprésents ce qui conduit à la dégradation des véhicules.
Mohamed El Ouahed