Les contraintes dues à l’absence d’un directeur d’unité

EPH El Hadjar

La gestion de l’Etablissement Public Hospitalier El Hadjar dans la willaya d’Annaba est au plus mal. Cette structure dont la capacité d’accueil dépasse les 500 individus entre praticiens généralistes, neurochirurgiens, orthopédistes, et agents paramédicaux, ne dispose plus de directeur depuis des semaines. Les nombreuses propositions soumises pour la désignation d’une compétence valable n’ont pas eu de suite favorable.

Les candidatures, nous dit-on, n’étant pas à la mesure du niveau professionnel requis en termes de responsabilité du corps médical, paramédical et technique. La cause en est les nombreux problèmes auxquels devrait faire face le nouveau responsable dès sa prise de fonction. Celle-ci est déjà mise en relief par le non versement des salaires du mois de juillet 2020 pour des raisons qui restent à déterminer. S’y ajoute l’indiscipline de certains qui n’arrivent pas à faire face aux contraintes que sous-entend la prise en charge des victimes du covid-19 qui, chaque jour plus nombreux sollicitent les compétences médicales présentes. Au niveau de la DSP le 1e responsable Med Damèche contacté rassure en annonçant la nomination dans les prochains jours, d’un nouveau directeur d’unité et du déblocage des salaires que devrait entrainer celui du budget. Ce dernier en charge du contrôle financier serait bloqué pour une question de signature. D’autres sources affirment que la fermeture de l’EHS El Hadjar obéit à des considérations de hiérarchie sociale et professionnelle. C’est-à-dire n’est pas admis qui veut parmi les malades si ce n’est ceux qui répondent à un certain niveau de hiérarchie professionnelle.
A : Djabali.