Le ministre des Finances, Aymene Benabderrahmane à Paris

Sommet sur le financement des économies africaines

Le ministre des Finances, Aymene Benabderrahmane, s’est rendu lundi à Paris, pour représenter le président de la République, aux travaux du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement sur le financement des économies africaines, a indiqué hier mardi un communiqué du ministère.

Cette rencontre de haut niveau, qui s’est tenue hier dans la capitale française, réunira les chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que des représentants de pays africains et de certains pays avancés. Elle a vu également la participation de hauts responsables d’organisations internationales et régionales, a précisé la même source. L’objectif de cette rencontre «est d’offrir une occasion pour les participants d’échanger sur les nouvelles solutions pour assurer une reprise économique et un financement plus durable des économies africaines, notamment dans ce contexte de crise», provoqué par la Covid-19, a souligné le ministère.
La rencontre a constitué également «une plate-forme pour les dirigeants africains d’exposer les préoccupations du continent en matière de développement post-pandémique». L’idée de cette conférence a germé en automne dernier lorsque le Fonds monétaire international (FMI) a établi que le continent africain risque de se heurter à un déficit de financement d’environ 290 milliards de dollars d’ici 2023, a rappelé la même source. Le communiqué rappelle que la croissance du continent, qui a reculé l’année passée (-2,1 %) pour la première fois en un demi-siècle, devrait rebondir en 2021 et 2022, et que le moratoire sur le service de la dette publique adopté par le G-20, est de nature à accorder pour nombre de pays un sursis.
Toutefois, ces mesures demeurent «insuffisantes pour contrebalancer les effets dévastateurs de la crise sanitaire qui a charrié dans son sillage une crise économique sans précédent», a tenue à relevé le ministère. Ainsi, la recherche de solutions novatrices à même d’assurer les liquidités nécessaires pour faire face aux besoins de la lutte contre la pandémie et permettre une relance d’une croissance pérenne et d’un développement durable de l’Afrique, sera au coeur des discussions du Sommet de Paris, note la même source.
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