Le regard émerveillé d’un Américain

Potentialités touristiques de l’Algérie

Les capacités et le potentiel naturel et touristique que recèle l’Algérie ont été l’objet d’un passionnant reportage publié dans le quotidien américain The Washington Post. Les potentialités susceptibles de promouvoir le tourisme en Algérie, appelées à être valorisées et exploitées à bon escient, pour créer une dynamique de développement, ont été mises en avant, notamment les patrimoines urbanistique, socio-
culturel et religieux, les atouts naturels, en plus des monuments tels que les ksour et les sites archéologiques. Le reportage du quotidien américain The Washington Post est d’autant plus intéressant qu’il a été réalisé par un écrivain-journaliste, Henry Wismayer, qui a confié avoir eu auparavant des «préjugés» sur l’Algérie, et quand il a vu de ses propres yeux, il a affirmé qu’il a immédiatement changé d’avis car «impressionné» par la «grandeur» de ce pays. C’est lui, maintenant, qui recommande de «promouvoir» le tourisme en Algérie. Henry Wismayer n’en est pas à son premier voyage. Il a voyagé dans plus de 100 pays et a à son actif plusieurs reportages traduits dans plusieurs langues et publiés dans de célèbres journaux et magazines comme New York Times, Washington Post Magazine, The Atlantic, The Guardian, Time Magazine et Wall Street Journal pour ne citer que ces grands périodiques. Son carnet de voyage est rempli de notes sur ses escapades à La Casbah d’Alger, mais aussi dans les villes antiques de Constantine, Timgad et Djemila, sans oublier une virée au Sud algérien. Il met ainsi en exergue la Destination Algérie qu’il réhabilite. L’auteur du reportage a particulièrement été émerveillé par La Casbah. Il en fait part dans son carnet de voyage. Il rappelle que La Casbah, qu’il décrit comme un «labyrinthe», est un espace classé site du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1992. L’écrivain-journaliste insiste sur le contexte actuel en Algérie marqué par la célébration du 60ème anniversaire de l’Indépendance, l’auteur du reportage a relevé et fait remarquer que La Casbah a été une citadelle de la résistance contre le colonialisme français, symbolisé par le célèbre «Ali La Pointe», immortalisé dans le film «La bataille d’Alger». L’auteur du reportage en mentionne également la statue surélevée de l’Emir Abdelkader, au centre d’Alger, pas loin de La Casbah, brandissant son épée et symbolisant la résistance du peuple algérien contre le colonialisme français. Henry Wismayer ne s’est pas limité à Alger, il est allé à Constantine, l’antique Cirta fondée par des rois numides, la décrivant comme un grand rocher ou une grande falaise avec un promontoire calcaire, qui culmine à des centaines de mètres au-dessus du Rhumel. L’ambiance particulière que connait la ville aux ponts suspendus n’a pas laissé indifférent l’auteur qui a été particulièrement émerveillé par le pont suspendu de Sidi M’Cid. La gastronomie spécifique à Constantine, et ses saveurs fortes, l’écrivain-journaliste les a découvertes à La Casbah de la ville, un passage obligé. L’auteur y a relevé l’odeur du pain et des plats savoureux proposés par les différents restaurants populaires dans les ruelles de l’antique cité. C’est l’antique Timgad, qui a ensuite accueilli Henry Wismayer. Il a fait la connaissance de cette petite ville entourée de collines où l’on peut marcher sur une route dallée posée près de deux millénaires plus tôt, a-t-il relevé. Sur place, il a été «stupéfié» par les ruines de Timgad qui remontent au 1er siècle, une ville qui servait, de retraite aux vétérans de l’armée impériale romaine, rapporte-t-il. Un peu plus loin, l’auteur est également tombé sous le charme d’une autre ville qui porte bien son nom, Djemila, qui, a-t-il mentionné, signifie «la belle». Une «merveille archéologique», pleine de trésors, fait-il observer, citant un bain public, une fontaine conique et un torse de marbre titanesque de Jupiter caché derrière un temple sans toit. Le Sud algérien a également charmé l’auteur de ce reportage. Il a bien décrit cette étendue apparemment infinie de plaines, de plateaux et de dunes, qui abrite des villes-oasis où jaillissent des mers de sable et des étendues infinies désertiques qui sont de nature à provoquer les plus fortes émotions aux visiteurs. En lisant son carnet de voyage, les Américains découvriront de «nombreuses et savoureuses surprises» comme lui-même les a découvertes lors de son voyage. Son reportage est une excellente promotion du tourisme en Algérie.
Lakhdar A.

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