Le Gouvernement met le paquet pour les Start-ups

Signature d’une convention entre Algeria Venture et AIF

Toutes les conditions y compris financières sont réunies par le Gouvernement pour faire des Start-ups algériennes une véritable machine de fonds public forte et capable de contribuer considérablement et solidement à la croissance de l’économie nationale. Vivement encouragée par le Gouvernement, la signature d’une convention entre Algeria Investment Fund (AIF) et Algeria Venture (A-Venture), une première en Algérie et en Afrique, s’inscrit dans cette optique gouvernementale. Le Gouvernement a mis le grand paquet pour un développement plus rapide des Start-ups en Algérie. L’enjeu est de taille.
L’accélérateur public de start-ups Algeria Venture et Algeria Investment Fund ont procédé hier à la signature d’une convention permettant les financements à différentes étapes de vie des entreprises start-ups, ces dernières bénéficieront désormais d’un grand soutien financier décidé et engagé par le Gouvernement.
La présence hier du ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, à la cérémonie de signature, est révélatrice du grand engagement du Gouvernement dans l’accompagnement financier des start-ups pour atteindre l’objectif voulu à savoir : rendre plus robuste les start-ups algériennes vu le potentiel économique énorme que peut accorder ce modèle d’entreprise moderne et technologique à l’économie nationale.
Accordant un intérêt très particulier aux start-ups, le ministre des Finances Abderrahmane Raouya, a certifié que l’AIF, à travers cette convention, devrait contribuer à la diversification des moyens de financement des Petites et moyennes entreprises (PME) et start-ups en étant «un outil de motivation important pour ces entreprises». Créé en 2021, l’Algeria Investment Fund est le fruit d’un partenariat entre la Banque nationale d’Algérie (BNA) et la Banque extérieure d’Algérie (BEA), et bénéficie d’un capital de 11 milliards de dinars. Très optimiste du fait de l’importance de la contribution, en particulier, des start-ups aux entreprises dites classiques et à l’économie nationale en générale, Abderrahmane Raouya, a affirmé qu’il sera en mesure, «année après année, d’accroître les fonds qu’il injectera dans le financement de l’économie nationale, à travers, notamment, les start-ups et les PME». Présent également à la cérémonie de signature de ladite convention, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-ups, en l’occurrence Yacine El Mahdi Oualid, a précisé que «l’objectif de cette convention est de proposer des financements pour toutes les étapes de vie d’une start-up, depuis la création, l’amorçage et jusqu’à l’accélération qui pourrait aboutir à son introduction en Bourse». Cette convention, poursuit le ministre délégué, «vise en particulier les start-ups qui représentent un intérêt pour l’économie nationale et qui maîtrisent des domaines technologiques importants, en vue d’accompagner les champions potentiels». Pour sa part, le directeur général d’A-Venture Sid Ali Zerrouki, a expliqué que la signature de cette convention représentait «une nouvelle étape qualitative» dans l’accompagnement des start-ups, en mettant à leur disposition des instruments de financement «en fonction de leur évolution». Pour sa part, le directeur général d’AIF, El Hocine Djemmal, a estimé que la création du fonds qu’il dirige vient «à point nommé» pour «booster» et diversifier les modes de financement des PME/PMI et des start-ups accélérées.
Sofiane Abi