Les grands indices économiques en amélioration

CRISE SANITAIRE Rééchelonnement des dettes des entreprises et octroi de diverses mesures incitatives

Le ministre des Finances, Abderahmane Raouya est revenu, à Oran, sur les dispositions de l’Etat pour prendre en charge les répercussions de la crise sanitaire de la Covid-19 et amortir son impact sur l’économie et les institutions algériennes, citant le rééchelonnement des dettes des entreprises et l’octroi de diverses mesures incitatives. «Ces mesures ont permis de contrôler la situation économique générale et préserver les grands équilibres dans le secteur financier, dont celui des assurances et réassurances», a-t-il dit.
Intervenant à l’ouverture du 33ème Congrès de l’Union générale arabe des assurances (UGAA) au Centre des Conventions Mohamed Benahmed d’Oran, organisé conjointement par l’UAR (Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance) et la GAIF (General arab insurance féderation) et placé sous le patronage du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, le ministre a indiqué que l’Algérie a réussi à dépasser les répercussions de la crise sanitaire de la Covid-19. «Les grands indices économiques sont en amélioration depuis le deuxième semestre de l’année 2021 ce qui permet de prévoir un taux de croissance de 3,4% pour l’exercice 2022», a poursuivi Abderrahmane Raouya. Faisant remarquer que ce Congrès est une opportunité pour renforcer la coopération entre les compagnies arabes spécialisées dans ce domaine.
Le ministre des Finances a également évoqué les réformes économiques entreprises dernièrement en Algérie pour améliorer l’efficience économique et relever le taux de la croissance, à travers le soutien des exportations hors hydrocarbures et la révision du code de l’investissement, en abrogeant les obstacles bureaucratiques, la simplification des mesures et l’abandon de la règle 51/49 dans l’investissement dans la plupart des secteurs. Notant, au passage, le soutien de l’Etat, dans le cadre de ces réformes, au partenariat entre les secteurs public et privé et l’élargissement de l’utilisation des nouvelles technologies et la numérisation dans la gestion du secteur économique. «Les premiers résultats de ces réformes seront bientôt visibles», a poursuivi Abderrahmane Raouya.
Relevant l’importance que l’Etat attache au secteur de l’assurance et de réassurance, Abderrahmane Raouya a fait remarquer que ce secteur occupe une place importante en Algérie, et c’est l’un des premiers dans lesquels l’investissement a été ouvert aux opérateurs privés, ce qui lui a permis de passer de six compagnies en 1995 à vingt-trois en 2022, dont onze sociétés privées ou établies avec un partenaire étranger avec des parts du marché de l’assurance passant de 5,6 milliards de DA en 1997 à 144 milliards de DA en 2021.
R.M.