Les États-Unis ne peuvent pas évaluer le stock de missiles de la Russie

Ukraine

Les pays occidentaux et l’Ukraine pensaient que le stock de missiles de la Russie touchait à sa fin, mais la dernière attaque massive de mardi dernier a jeté le doute sur ces estimations. Le New York Times l’a rapporté vendredi.
Le journal note que les autorités ukrainiennes avaient précédemment affirmé qu’elles estimaient que le stock de missiles de la Russie avait considérablement diminué pendant le conflit. Toutefois, le journal admet qu’il est impossible de vérifier ces affirmations et qu’il n’est pas non plus possible d’évaluer avec une relative précision les stocks restants de ce type d’armement en Russie. Le New York Times cite Mark Kansian, conseiller principal au Centre d’études stratégiques et internationales, qui affirme que «peu de responsables occidentaux disposent d’informations précises sur l’arsenal militaire russe».
Le document souligne que la capacité continue de la Russie à lancer des attaques de missiles à grande échelle pourrait avoir plusieurs explications : des missiles et des drones pourraient avoir été achetés à l’Iran et à la Corée du Nord, la Russie a pu produire un grand nombre de missiles en mobilisant ses entreprises de défense et en les faisant fonctionner en continu, la Russie aurait pu constituer auparavant d’importants stocks de missiles pour un éventuel conflit avec l’Otan. En outre, la publication suggère que les missiles de défense aérienne pourraient être utilisés pour attaquer des cibles au sol.
Le New York Times ne fournit pas de preuves concrètes pour les versions exprimées. Les allégations selon lesquelles la Russie achète des armes à l’Iran et à la Corée du Nord ont été réfutées à plusieurs reprises par les responsables russes.
Le général Igor Konchenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense, a déclaré mercredi dernier que les forces armées russes avaient effectué des frappes de haute précision contre des cibles en Ukraine le 15 novembre, tous les missiles ayant atteint leurs cibles désignées. Plus de 30 infrastructures ukrainienne ont été endommagées lors des frappes du 15 novembre, selon le ministre ukrainien de l’Intérieur, Denis Monastyrski.