77 offres techniques validées

Projet de production de 2.000 mégawatts (MW) d’électricité solaire photovoltaïque

Sur un total de 90 plis de l’appel d’offres national et international visant à réaliser un projet de production de 2.000 mégawatts (MW) d’électricité solaire photovoltaïque, ouverts, avant-hier lundi, à Alger, par le Groupe Sonelgaz, 77 ont été validés, hier mardi, par le comité chargé de cette mission.C’est ce qu’a révélé, hier mardi, Zoheir Dilmi, responsable du Département Études à la Direction de l’Engineering des Moyens de Production de la Compagnie de l’engineering de l’électricité et du gaz (CEEG) du Groupe Sonelgaz.
Ces 77 offres, a-t-il précisé, remplissaient les conditions stipulées dans l’appel d’offres qui a suscité l’intérêt de 140 candidats, comprenant 34 entreprises algériennes et 106 étrangères représentant 20 pays. Tandis que 13 propositions, a observé la même source, ont été rejetées en raison du manque de documents requis.
«Des commissions spécialisées évalueront soigneusement les offres techniques validées pour s’assurer que celles-ci sont conformes au cahier des charges», a-t-il indiqué, faisant savoir qu’après étude et évaluation des propositions techniques, les soumissionnaires retenus seront convoqués pour assister au processus d’ouverture des enveloppes financières déposées chez un auxiliaire de justice (huissier de justice).
Sonelgaz-Energies Renouvelables (Sonelgaz-EnR), avait lancé un appel d’offres national et international portant sur l’étude, l’ingénierie, le génie civil, la fourniture, le transport, le montage, la formation, les essais et la mise en service de 15 centrales solaires photovoltaïques, d’une capacité totale de 2.000 MW réparties en 15 lots y compris leur raccordement, dans 12 wilayas. Avant-hier lundi, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a mis en avant les efforts déployés pour atteindre un niveau, important, dans la production d’énergie solaire et d’hydrogène vert, affirmant que l’Algérie ambitionnait de devenir un pôle phare en matière de production d’énergie.
«L’Algérie ambitionne de devenir un pays fiable dans la production et l’approvisionnement de l’énergie électrique, y compris l’énergie verte, à l’image de sa production et de l’approvisionnement en gaz naturel », a-t-il indiqué. Soulignant, au passage, l’importance d’impliquer les partenaires de l’Algérie parmi les pays amis et frères» dans cette opération, de manière à hisser notre pays en «pôle phare dans la production de l’énergie».
S’exprimant lors d’une conférence de presse animée en marge du lancement de l’opération d’ouverture des plis suite à l’appel d’offres national et international du projet de production de 2.000 mégawatts à partir de centrales solaires photovoltaïques, Mohamed Arkab a assuré que l’objectif principal est, désormais, le développement de l’énergie en Algérie, et la domiciliation de tous les équipements de production. «Nous souhaitons devenir un fournisseur d’énergie verte aux pays voisins et à l’Europe», a poursuivi Mohamed Arkab.
Soutenant que l’Algérie, selon les confirmations de nos partenaires européens, est un pays fiable en termes de production de gaz naturel, et nous misons sur le même objectif pour ce qui est de l’électricité.
Faisant remarquer que 700 millions d’Africains vivent sans électricité, Mohamed Arkab a considéré que le renforcement par l’Algérie de sa production et la maîtrise des technologies profiteraient assurément aux pays africains, et précisément voisins, notamment en matière de production de l’énergie.
«L’Algérie produisait actuellement un taux énorme d’électricité estimé à 25.000 mégawatts (MW) et qu’elle ambitionnait d’atteindre un niveau important dans la production de l’énergie solaire et de l’hydrogène vert, à même d’assurer sa place dans les premiers rangs en matière de production électrique», a fait savoir le ministre de l’Energie.
Citant, à l’occasion, le programme de 15.000 gigawatts (GW) d’énergies renouvelables qui sera réalisé par Sonelgaz à travers plus de 40 wilayas.
Enfin, s’agissant des nouveaux records de consommation enregistrés à l’échelle nationale durant ce mois de juillet en raison de la canicule, Mohamed Arkab a assuré que l’Algérie jouissait d’une abondance dans la production électrique, lui permettant de faire face à ce pic de consommation, notant que le problème se pose dans le transport et la livraison de l’électricité dans ces conditions climatiques inhabituelles.
Rabah Mokhtari