L’Iran n’a ciblé que des sites militaires israéliens dans le cadre d’une opération « limitée »

Téhéran

Au cas où les États-Unis utilisent le territoire des pays pour défendre Tel-Aviv, des attaques contre les bases américaines dans ces pays ne sont pas à exclure, a affirmé le ministre iranien des Affaires étrangères.
Selon l’agence de presse Tasnim, Hussein Amir-Abdollahian, ministre des Affaires étrangères de la RII, a donné des explications sur l’opération de représailles iranienne de samedi soir contre les territoires occupés par «Israël», lors d’une réunion le dimanche 14 avril avec les ambassadeurs et chefs de délégations étrangères résidant à Téhéran dans les locaux du ministère des Affaires étrangères.
Le ministre a fait allusion aux « crimes de guerre combinés » menés au cours des six derniers mois par le régime (israélien) contre la population de Gaza et de Cisjordanie, ainsi qu’à l’attaque terroriste israélienne du 1er avril contre les locaux diplomatiques d’Iran à Damas qui s’est soldée par le martyre de plusieurs conseillers et officiers militaires iraniens.
« Nous avons fait preuve de retenue pendant six mois compte tenu des conditions de la région en estimant que nous ne cherchons pas à accroître l’ampleur des tensions, mais il semble que le régime [israélien] en ait reçu un mauvais signal dans la mesure où ces derniers jours, il a commis un acte d’insolence et contraire au droit international contre l’ambassade iranienne à Damas en utilisant des avions de combat F-35 depuis le plateau du Golan».
Et le ministre d’ajouter : « Nous nous sommes à nouveau concentrés sur la voie juridique et politique, vu la sensibilité de la situation dans la région et sur fond de notre conviction dans la retenue et notre refus d’accroître l’ampleur du conflit. Nous avons demandé de saisir le Conseil de sécurité ; une déclaration y a été élaborée à l’initiative de la Russie, cependant, dans une mesure contredisant les normes habituelles, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France s’y sont opposés et ont empêché le Conseil d’émettre au moins une simple déclaration à ce sujet. »
Al Manar